Histoire - Architecture des thermes romains |
L'architecture des thermes romains. Ce texte n'est pas spécifiquement centré sur les thermes d'Amélie les bains. Principe architectural des thermesLe principe de base des thermes privés, qui fut ensuite adapté au gabarit nécessaire à l'ouverture à un large public, comprend cinq salles principales :
Le sol était recouvert de mosaïques et chauffé par un système de chauffage par le sol et de réservoirs : l'hypocauste, alimenté par un foyer attenant, le praefurnium. Les fumées du foyer sont évacuées par des conduits situés dans l'épaisseur des murs (les tubuli) qui les chauffent par la même occasion. L'approvisionnement en eau était effectué grâce aux aqueducs. Pour les besoins urgents, on pouvait aller aux latrines. Les thermes complétaient souvent cet équipement avec une palestre pour l'exercice physique et une piscine (natatio). Les grands thermes de l'époque impériale constituaient de vastes complexes de loisirs, avec des jardins, des salles de spectacle, des bibliothèques. Les thermes n'étaient pas mixtes, à de très rares exceptions près. Certaines installations étaient doublées, avec une partie séparée réservée aux femmes. D'autres pratiquaient des horaires alternés pour chaque sexe. Après leur matinée de travail, les Romains allaient couramment aux thermes pour se détendre et suivaient un « parcours » d'échauffement progressif puis de refroidissement. Tout d'abord, ils allaient déposer leurs vêtements dans les vestiaires (apodyterium ou spoliatorium), gardés par des esclaves, puis ils s'échauffaient en faisant du sport au gymnase pour transpirer (jeux de balles, course à pied, haltérophilie), et ceux qui n'aimaient pas l'effort physique allaient dans le tepidarium, salle tiède, puis dans une salle plus chauffée, le laconicum (étuve sèche) ou sudatorium (étuve humide) pour transpirer. Ils passaient ensuite aux bains chauds, se raclaient la peau à l'aide d'un ustensile appelé le strigile, sorte de racloir en fer recourbé puis ils pénétraient dans l'étuve. Le bain de propreté était alors terminé. Dans le caldarium ils se reposaient puis passaient aux bains tièdes, aux bains froids, et enfin, ils allaient se faire masser, épiler ou encore parfumer... Généralement, ils s'enduisaient le corps d'huile dans le destrictarium (les Romains ne connaissaient pas le savon, découvert par les Gaulois) . Les huiles et parfums étaient conservés dans un unctuarium Bibliothèques, salle de repos ou de conversation, jardins, gymnase et lieux de promenades faisaient partie du "complexe" des thermes et offraient la possibilité de prolonger ce moment de détente agréable pour le corps et l'esprit. C'est sans doute de là que vient l'expression "un esprit sain dans un corps sain" (en latin : "mens sana in corpore sano"), formule présente dans l'œuvre de Juvénal. ItinéraireLe plus ancien est rétrograde : le baigneur repasse par les mêmes pièces à l'aller et au retour. Il a été ensuite cherché un moyen de ne pas faire repasser par les mêmes salles et faire que les baigneurs ne se croisent pas, ceci avec des itinéraires circulaires pour les grands thermes et semi-circulaire pour de plus petits édifices. Sous Néron ce sont des thermes symétriques avec deux itinéraires circulaires et symétriques qui sont construits.
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